En été, le commentateur sportif préféré des Français travaille le moins possible. Les amis, la famille. Oui mais voilà, le championnat de France de Ligue 1 remet le couvert dès le début août. Canal + diffuse sa première affiche, Bordeaux-Saint-Etienne. Coup de chance : Bordeaux, c’est tout près du lieu où Christophe Dugarry passe ses vacances, au Cap-Ferret.
Du coup, l’ancien international, champion du monde en 1998, reprend du micro. Il en profite pour repasser à son domicile bordelais, où il vit avec sa femme et ses deux garçons. Une grande maison silencieuse, au décor épuré et design. Une rue calme. Aucun signe de son passé, ni sur les murs, ni ailleurs.
Il s'installe sur sa terrasse, se sert un verre d'eau gazeuse. Il a le tutoiement facile. Le teint hâlé, un look bobo casual. Il est détendu comme un footballeur en retraite, qui joue au golf dès qu'il en a le temps et ne se pose pas la question des fins de mois :«Comme consultant, je gagne bien, mais de toutes façons, j'étais déjà à l'abri à la fin de ma carrière de joueur. Si mes gamins ne sont pas trop bêtes, ils seront à l'abri aussi.» A «football ?», ce passionné répond «cœur, amitié, et plaisir». «Quand je jouais aux Girondins, on allait sur le bassin d'Arcachon faire des balades en bateau et manger des huîtres avec mes coéquipiers. A Milan et Barcelone, c'est à peine s'ils te disent bonjour dans le vestiaire.» Une façon comme une autre d'expliquer ses échecs relatifs hors de l'Hexa