Fallait pas les énerver ! Si l’équipe de France de basket est officiellement qualifiée pour le deuxième tour de l’Euro, ce fut plus dur que de raison, hier, face à de valeureux Italiens (91-84). Il faut dire que les étranges déclarations de guerre d’avant-match de Tony Parker ont sûrement fait beaucoup pour titiller la Nazionale…

Mais l’essentiel y est. La France continue son sans-faute et sa victoire a, cette fois-ci, un vrai goût collectif. Le banc s’est enfin mis en route. Au bon moment, car Tony Parker n’a pas pu jouer le quatrième quart-temps en raison d’une béquille. Incompréhensiblement scotché sur le banc en première mi-temps, quand les Italiens arrosaient comme des sauvages à 3 points, Mickaël Gelabale avouait après coup qu’il souffrait du dos et que le coach, Vincent Collet l’avait ménagé. Vu la tournure des événements, l’ailier guadeloupéen demande ensuite à entrer. Il est le grand bonhomme de ce match - avec, quand même, Nicolas «Batman» Batum (20 points) et «Captain» Diaw (21 points). Par sa défense, ses deux tirs primés importantissimes et ses 6 rebonds, Gelabale a fait pencher lourdement la balance côté tricolore.

Ceci fait, les Français jouent, ce soir, la première place du groupe contre la Serbie. Une cinquième victoire les placerait idéalement en vue du terrible second tour qui se profile à Vilnius (Lituanie, Espagne, Pologne). Sans manquer de respect à l’Italie, la Serbie, c’est tout de même une autre limonade. Un Everest, dirigé d’une main de fer par le lég