Dans l’environnement des Bleus, qui disputeront ce soir (20 h 45 sur M6) chez ces bons vieux Roumains un match décisif - une victoire et c’est fait ou presque - en éliminatoires de l’Euro 2012, on ne parle que de lui : Samir Nasri, partant certain pour la rencontre de Bucarest, sauf si sa légère blessure au cou-de-pied l’en empêche.
On l'a croisé vendredi après le succès (2-1) en Albanie : fossoyeur d'un nombre délirant de ballons, le meneur de jeu tricolore filait à l'anglaise quand, devant nos suppliques, il s'est posé. Ton match, grand ? «Je n'ai rien à dire, je parle du collectif, vous [les médias] me faites assez de problèmes comme ça.»
Le nouveau sociétaire de Manchester City a raison. Son sélectionneur, Laurent Blanc, le brocarde dans la presse. Nasri répond, dans la presse, qu'il aurait préféré une remarque «entre quatre z'yeux». Blanc rétorque qu'il aurait préféré une réaction sur le terrain - mais ça, le coach le fait encore dans la presse. Dernier round, vendredi : «Je me suis senti mieux que lors de mes derniers matchs en bleu. Je n'ai rien à prouver. Quand on s'est vu avec Blanc, on a parlé ensemble et on a rigolé. Je lui ai donné des explications. C'est oublié.»
Bouchon. Nasri, 24 ans, avait la mine soucieuse. Il y a le feu et il faut l'éteindre. Le Marseillais de naissance ne rigole pas avec son image. En relisant une interview qu'il avait donnée à l'Equipe en février 2010, quand il sentait venir son éviction d