Ce type est un rêve et un cauchemar d'entraîneur. Pétri de talent mais immature. Techniquement surdoué mais ego gonflé à l'hélium (sa roulette-talonnade fournirait un sujet de thèse à une génération entière de psychologues sportifs), il aurait pu rester pour ses records de précocité ou comme le premier Black à porter le maillot de la Squadra Azzura.
Mais pour l'instant, Mario Balotelli, bâtit sa légende en marge des terrains. Au point d'afficher, à 21 ans à peine, un palmarès de bourdes, frasques et autres conneries aussi dense fourni que la liste des décorations d'un maréchal soviétique. Panorama non exhaustif.
Des relations douteuses ?
Mercredi prochain, Manchester City reçoit Naples en Ligue des champions. Et le Mancunien Mario Balotelli pourrait repartir dans l'avion des visiteurs. Il est en effet convoqué le lendemain dans le bureau du procureur de sa ville natale qui aimerait l'entendre comme témoin sur ses relations avec la pègre locale. En juin 2010, dans le quartier de la Scampia, «Super Mario» aurait été aperçu en compagnie de Marco Iorio, entrepreneur emprisonné depuis cet été pour blanchiment d'argent et proche de Vittorio Pisani, chef de la Camorra, et de membres importants de la mafia napolitaine.
L'iPad qui bugue
Il ne peut s'en empêcher. Mario Balotelli souffre d'une maladie le poussant à se faire remarquer. Dernière frasque en date pour le grand espoir du football italien, un iPad. Remplaçant durant les 45 premières minutes du match face aux Iles Féroé, l'attaquant de 21 ans a fait part de son mécont