Le 22 février, la terre a tremblé à Christchurch. Cette catastrophe majeure a coûté la vie à près de 200 personnes et a endommagé, voire détruit, une partie de la deuxième ville de Nouvelle-Zélande, située au sud du pays, dans la province de Canterbury. Dommage «collatéral» - certes relatif rapporté au bilan des pertes humaines, mais psychologiquement lourd de conséquences -, le fief des Crusaders de Dan Carter et Richie McCaw a dû renoncer à accueillir les sept matchs de Coupe du monde prévus dans son AMI Stadium, également touché par le séisme. La relocalisation de certaines rencontres fut un temps envisagée en Australie. Mais, finalement, toutes ont pu trouver un nouveau rectangle sur le territoire néo-zélandais.
Raclées. C'est que la Nouvelle-Zélande tient plus que tout à «sa» Coupe du monde. La deuxième depuis que la compétition a été créée, en 1987, encore que l'organisation liminaire de l'épreuve fut alors en partie confiée à l'Australie. Cette fois, les douze stades concernés, d'Invercargill au sud, à Whangarei au nord, rivaliseront d'hospitalité, malgré des capacités d'accueil parfois limitées (inférieure à 20 000 sièges pour cinq d'entre eux), pour accueillir les 48 matchs d'une compétition qui, du Nouvelle-Zélande - Tonga de demain matin (10 h 30, heure française) à la finale du 23 octobre (10 heures), bouclera la boucle à l'Eden Park d'Auckland.
Plus étalée dans le temps (six semaines) que le Mondial de foot - bien que convoquant moins de pays (20