Il y a un an, au Mondial joué sur les rives du Bosphore, l’équipe de France avait été éliminée en 8e de finale après avoir pris un éclat mémorable (95-77) contre la sélection turque. Mercredi soir, pour son entrée dans le deuxième tour de l’Euro, elle a battu cette même Turquie (64-68), en ne shootant qu’à 35%, en ne rentrant que 4 tirs primés sur 17, et en perdant la bataille du rebond 42-33… Oui, il faut se pincer pour se dire qu’une année et un Tony Parker – quand même (!), puisqu’il n’était pas de la campagne mondialiste – peuvent changer tant de choses.
Pour leur entrée dans la bouillante Siemens Arena de Vilnius les Bleus ont donc enquillé une sixième victoire de suite qui, combinée à celle des Lituaniens contre les Serbes (100-90), les qualifie pour les quarts de finale. Plus encore que les précédents, ce succès a du sens, car, lorsque les Français se sont fait remonter de 15 points dans le dernier quart, on s’est dit que les vieux démons étaient à nouveau sortis de la boîte. Bon, c’est vrai, la défense turque, organisée selon une zone très spéciale, a perturbé les Français en leur offrant pléthore de tirs totalement ouverts. Trop bien élevés, Tony Parker et consorts avaient décidé de ne pas en profiter… Après-tout, peut-être éprouvaient-ils une certaine nostalgie pour les fins de match irrespirables.
A contrario, et fort heureusement, les joueurs de Vincent Collet se sont montrés particulièrement chauds à l’autre bout du terrain. Contenir les vice-champions du monde à