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Portrait

Lewis Hamilton en fait-il des caisses ?

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On reproche au Britannique son agressivité au volant de sa F1 et sa vie hors circuit. Il se défend.
publié le 10 septembre 2011 à 0h00

Des cinq pilotes qui, à un moment ou à un autre cette saison, ont pu prétendre finir leader du championnat du monde, Lewis Hamilton est celui qui est désormais le plus mal classé pour prétendre rejoindre et dépasser l’Allemand Sebastian Vettel dans la course au titre suprême. Suite à sa sortie de piste au GP de Belgique, le Britannique accuse un retard de 113 points sur son jeune rival de chez Red Bull. Il se retrouve même dans le wagon de queue des poursuivants, y compris derrière son équipier, Jenson Button. De là à imaginer qu’il soit obligé de se mettre à son service, il y a une limite que les responsables de l’équipe McLaren ne pensent pas (encore) franchir. Pas sûr d’ailleurs qu’un attaquant de la trempe d’Hamilton puisse s’accommoder d’un statut de «porteur d’eau».

Fratricide. En 2007 déjà, alors qu'il débarquait en F1 auprès de l'expérimenté Fernando Alonso, le débutant avait crânement joué ses propres cartes plutôt que d'aider son écurie et l'Espagnol. Il faut toutefois se souvenir que l'Anglais était lui-même resté dans la course au titre jusqu'à trois GP de la fin. A cause de cette lutte fratricide, la couronne des pilotes leur avait, au final, échappé. L'année suivante, Hamilton devenait, à trois virages de l'ultime épreuve de la saison, le plus jeune champion du monde de l'histoire de la F1. En général, un titre mondial vous pose son homme, apporte une certaine sérénité et un pilotage plus policé tout en suscitant auprès des autres pilotes, un ce