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Monza : Sebastian Vettel, l’audace du volant

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f1 . Après sa victoire musclée en Italie hier, le jeune pilote allemand n’est plus qu’à un podium d’un deuxième titre mondial.

Publié le 12/09/2011 à 0h00

C'est une tradition à Monza. A peine le tour d'honneur achevé, la foule des tifosi envahit la piste et se précipite au pied du podium afin d'y saluer les valeureux pilotes qui ont triomphé du temple de la vitesse. Lorsque l'un d'entre eux porte les couleurs de la glorieuse Scuderia Ferrari, la ferveur populaire est à son comble.

Hier, à l'occasion du 14e Grand Prix de la saison, Fernando Alonso a fait le bonheur de son public en se propulsant en tête dès le départ, avant de céder à l'intouchable Red Bull de Sebastian Vettel et parvenant ensuite à s'intercaler entre les deux McLaren pour terminer troisième.

Sur la plus haute marche du podium, le jeune Allemand, vainqueur pour la huitième fois en 13 courses cette saison n’a rien caché de son émotion à gagner à nouveau sur le circuit qui l’avait vu remporter, en 2008, la première de ses 18 victoires.

Le pilote

Sebastian Vettel

Voilà l’Allemand à un podium de son deuxième titre mondial. Il ne lui manque en effet que 13 points pour se mettre hors de portée de son premier poursuivant (Fernando Alonso).

Alors qu'il vient de fêter ses 24 ans, le gamin commence à prendre des épaules. Et il n'hésite pas en jouer sur la piste pour se faire respecter. Hier, Alonso a reconnu ne pas avoir été tendre avec son jeune adversaire lorsque celui-ci l'a attaqué pour reprendre la tête de la course que l'Espagnol lui avait subtilisée au départ. A plus de 200 km/h à l'attaque de la Curva grande, Vettel n'a pas