Bate Borisov (Biélorussie)
3 septembre 2010. Les Bleus, les joues encore rouges des claques reçues deux mois plus tôt en Afrique du Sud, encaissent une nouvelle torgnole, battus 1-0 au stade de France par la Biélorussie pour leur entrée dans les éliminatoires de l'Euro. Ce mardi, les Shitov, Yourevitch, Rodionov, qui étaient du casse au stade de France, tenteront un autre exploit. Remporter avec le Bate Borisov la première victoire d'un club biélorusse en Ligue des champions. C'est ce mardi soir contre le Viktoria Plze?c en République tchèque ou le 23 novembre au retour ou jamais. Car imaginer les Biélorusses taper le Barça ou le Milan AC, les deux autres équipes du groupe H, le plus fervent supporteur du Bate, même sous intraveineuse de vodka frelaté, n'oserait pas.
A priori, et pour un bail, Borisov est appelé à rester comme la ville où les troupes napoléoniennes ont subi la défaite dite de la Bérézina, et où, événement de moindre importance historique, le PSG a arraché un pénible nul (2-2) la saison dernière en 16e de finale aller de la Coupe de l'UEFA, plus que comme le berceau d'un grand d'Europe. Même si le Bate Borisov, qui peut se targuer d'être quintuple champion est le fournisseur officiel d'internationaux d'un foot biélorusse en pleine éclosion (les espoirs se sont qualifiés pour la deuxième fois d'affilée pour l'Euro de leur catégorie).
Viktoria Plzen (République tchèque)
Non, il n'y a pas que la bière Pilsner Ursell dans la région tchèque de Plzen. Il y a désormais le Viktoria, club plus que centenaire, devenu pour la premièr