Faut-il croire à un équilibre des forces entre l'équipe d'Espagne et l'équipe de France, qui s'affrontent à partir d'aujourd'hui en demi-finale de Coupe Davis sur une terre battue annoncée capricieuse (beaucoup de faux rebonds, «et ça ne va pas aller en s'arrangeant», précise le capitaine français Guy Forget) à Cordoue ?
«Coup de poker». D'un côté, les Espagnols ont récupéré leur star Rafael Nadal, essoré après l'opération de nettoyage de Novak Djokovic en finale de l'US Open. Annoncé incertain, le Majorquin ouvrira la session du jour face au Bitterois Richard Gasquet. Ensuite, le rude David Ferrer - sans conteste l'un des cinq meilleurs joueurs du monde sur terre battue - affrontera… Gilles Simon, préféré à la surprise général au meilleur joueur français en l'absence (pour blessure) de Gaël Monfils, Jo-Wilfried Tsonga, gardé en réserve pour le double de samedi.
Assailli de questions sur le sujet, Forget a plaidé la richesse de son effectif et l'importance du point du double : «Dans mon esprit, [ne pas faire jouer Tsonga lors des simples du premier jour] n'est ni un handicap ni un coup de poker. Avec Richard [Gasquet], Jo [Tsonga] et Gilles [Simon], j'ai trois joueurs de simple sensiblement du même niveau. Gilles et Richard ont au moins autant de chances que Jo de rapporter un point. Et je vais avoir besoin de Jo frais et dispo sur un double qui sera, je l'espère, crucial. Tous les matchs seront difficiles et ch