C’est une image qui résistera quoiqu’il arrive à l’épreuve du temps. Celle de Tony Parker s’écroulant sur le parquet de la Zalgiris Arena à la fin de ce France-Russie déjà mythique (79-71). Onze ans que le meneur de jeu des Bleus rêvait d’aller aux Jeux olympiques et d’atteindre la finale d’une grande compétition internationale. Quelques minutes après la furie, dans la quiétude retrouvée du vestiaire, TP confie qu’il eut les larmes aux yeux. Il n’est pas encore le roi d’Europe, mais cette soirée de septembre 2011, c’est sûr, il s’en souviendra longtemps…
Comment pourrait-il en être autrement? Les Bleus ont probablement réussi leur match le plus abouti de la compétition. Ils ont défendu fort, éclaboussés les Russes au rebond (35-21), et avaient rendez-vous avec l'adresse (7/12 à 3pts). L'explication? «On était bien moins crispés que contre la Grèce jeudi soir. Mentalement, on s'est libéré. On a lâché les chevaux, c'était fluide. On a joué notre meilleur basket au meilleur moment», savourait l'entraîneur tricolore, Vincent Collet.
Voilà qui tombe bien, serait-on tenté de dire! Ce dimanche (à 20 heures), les Bleus affronteront les diables espagnols pour une finale ultime. Avec tout à gagner puisque l'objectif est désormais pleinement atteint. Avec une idée derrière la tête aussi. Comme le dit si bien Nicolas Batum, fabuleux contre les Russes avec 19 points à 75%, 7 rebonds, et 4 passes, «tout peut se passer contre l'Espagne.» Sur 40 minutes, oui, les Français pe