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Libération

Partition bleue en cinq majeur

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Retour sur les moments décisifs qui ont mené les Français en finale.
publié le 19 septembre 2011 à 0h00

Cinq moments clés du magnifique parcours réalisé par l’équipe de France lors de l’Euro lituanien, une compétition où il fallut bien souvent serrer les dents.

Le boss, c'est Tony Parker France-Allemagne (76-65) le 2 septembre

Ce soir-là, le patron a parlé. Pour leur première opposition sérieuse (Lettonie et Israël avaient été avalés sans soucis), les Bleus épinglent la Mannschaft. Il a fallu attendre le troisième quart-temps de feu de Tony Parker pour que la France se mette à l’abri. Le meneur termine avec des statistiques de mammouth : 32 points, 4 rebonds, 6 passes. Parker avait un message à faire passer : il n’y a qu’un patron dans cette équipe et c’est lui.

Échaudé par l'attention médiatique portée sur Joakim Noah alors que Parker ferraille en bleu depuis onze ans, «TP» sut pourtant rester mesuré. Aucun conflit ouvert n'a éclaté entre les deux hommes, Parker suggérant juste son agacement par une pique lâchée dans l'Equipe : «Joakim n'est pas le messie.» Après l'Allemagne, Noah eut de son côté l'habileté de faire allégeance au joueur des Spurs de San Antonio. Désormais, ils cohabiteront en bon voisinage, motivés par la perspective d'obtenir la qualification olympique qui échappe aux Bleus depuis douze ans. Il semble que l'entente entre Noah et Parker se soit bonifiée au fil des matchs mais dans ces cas-là, les victoires aident toujours… L'intérieur Kevin Séraphin, après la Serbie : «Je suis un soldat de Tony.»

Ils ont la baraka