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Libération

Affaire Bastareaud : nouvelles révélations de la victime

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publié le 23 septembre 2011 à 0h00

Son fauteuil roulant poussé par une infirmière, une psychologue à portée de voix, les pieds dissimulés sous un plaid, la sulfureuse table de nuit de Wellington est apparue par une porte dérobée du pub. Posée à froid, la question qui taraude la grande famille des supporteurs français depuis deux ans lui a fait l’effet d’un uppercut : que s’est-il passé entre elle et Mathieu Bastareaud dans la suite 2 806 de l’hôtel Ibis de Wellington, le 21 juin 2009 ? Seule une maïeutique à base de houblon bio appliquée par nos consultants Doug, Big Al, Peter, Eddie The Eagle, Ian et Kirk est parvenue à la mettre en confiance.

«Cette nuit-là, je remplaçais une collègue portée pâle. Je n'avais donc jamais vu ce fuckin' froggie rugby player dont j'ignorais la notoriété. Le fuckin' bad pink guy était cuit dur du cornet, comme on dit chez nous, puisqu'il a tout d'abord tenté de se laver les dents avec la balayette des toilettes. Fuckin' idiot. Je m'attendais à ce qu'il s'écroule bras en croix sur le lit king size au lieu de quoi…»

Elle essuie une larme furtive, se mouche, puis, d'une voix rongée par l'émotion : «Le mongrel bastard a surgi nu de la salle de bains, portant seulement un rideau de douche en guise de cape. Sans me laisser le temps de dire ouf, il a tenté de m'arracher le tiroir en maugréant "Google, Google…" Fuckin' accent ! En réalité, il disait "Good girl, Good Girl", avec l'intention, fuckin' brainless