La belle épopée de la bande à Parker, Batum, Noah et consort se fracasse contre le mur des contingences nationales. Dans la foulée de la finale des Bleus à l'Euro, le basket pouvait espérer un regain d'intérêt pour un championnat de France, réhaussé, en outre par la présence de joueurs NBA en chômage technique aux Etats-Unis pour cause de lock out et prêts à entretenir leur forme dans des clubs français (Batum à Nancy, Diaw à Bordeaux, Parker à Villeurbanne, peut-être).
Mais, alors que côté terrain, tout sourit (enfin), c'est en coulisses que le basket tricolore couine comme les chaussures sur un parquet. A tel point que les reprises des championnats de Pro B, ce week-end, et de Pro A, le week-end prochain, sont menacées par une grève «illimitée» des arbitres depuis le 12 septembre. «Si on a des arbitres qui ne veulent pas travailler, on en trouve ailleurs»: la sortie, mercredi, de Jean-Pierre Siutat, président de la Fédération française de basket-ball, annonçant son intention de faire appel à des arbitres étrangers pour les premiers matches a envenimé la situation.
Que veulent les arbitres?
Que la Fédération française de basket (FFBB) reconnaisse le Syndicat des arbitres de basket-ball élite (Sabbe) fondé le 23 juin et lui accorde une représentation au sein de la Commission d'évaluation et de désignation des arbitres de haut niveau. Niet catégorique de Jean-Pierre Siutat: «Il est impossible d'accéder à leur demande. C'est comme si on mettait dans une commission d'ach