L
e bras de fer a fait long feu. Sur les routes d’Alsace où se déroule le rallye de France, onzième et antépénultième épreuve du championnat du monde 2011, la suite du duel qui oppose les pilotes Citroën Sébastien Loeb et Sébastien Ogier n’aura duré qu’une trentaine de kilomètres avant que le moteur de la DS3 de Loeb ne rende l’âme, contraignant l’Alsacien à son premier abandon depuis 2004. Et profitant à son cadet : vendredi, Ogier a été un temps en tête de l’épreuve avant d’être ralenti par un souci mécanique. A l’issue de la première des trois étapes, il était troisième, à 2,8 secondes du leader, Dani Sordo.
Psychodrame. Un bon résultat replacerait Ogier dans la course au titre d'une manière inespérée. Voilà un scénario qui complique un peu plus la cohabitation entre les deux pilotes, dont la belle entente a volé en éclat à la suite des décisions controversées du management de l'équipe. En début de saison, les deux sprinters avaient carte blanche, libres d'exprimer leur talent sans arrière-pensée. Dès le deuxième rallye de la saison, au Mexique, d'une manière assez incongrue, il était demandé à Loeb de laisser Ogier courir vers la victoire. L'Alsacien passa outre, jugeant que son statut de septuple champion du monde ne le mettait pas en position d'obéir à des consignes d'équipe. Dans la foulée, Ogier s'offusqua d'être considéré comme un porteur d'eau, le simple numéro 2 du champion dont il rêvait de contester la suprématie et rafler le titre. Puis, ce fut l