Bien à l'ombre du fastueux PSG-Lyon d'hier soir, on s'est glissé dans les tribunes du stade Gaston-Gérard samedi à l'occasion de Dijon-AC Ajaccio (1-1) avec une idée fixe : comme le fan de musique finit par explorer les enregistrements des fanfares communales suisses du canton de Vaud pour y trouver des sensations nouvelles, on attend toujours des promus un éclairage inédit, voire même bizarre sur le ballon. On a ainsi vu le président corse, Alain Orsoni, faire le tour de la pelouse avant le match avec deux copains : chaussures noires, lunettes noires et le pull noir rentré dans le pantalon (noir). A Ajaccio, il se déplace en Mercedes blindée, «mais ceux qui voudraient m'abattre savent où me trouver» (So Foot). Et on a croisé le coach dijonnais, Patrice Carteron, auteur en août d'une faute terrible : la mise à l'écart - par SMS - de Mickaël Isabey, 36 ans, le «little big doubiste» du foot. Le père d'Isabey était cantonnier à Goux-les-Usiers : pour un Franc-Comtois, c'est comme si Carteron avait foutu le feu au Musée des maisons comtoises de Nancray.
Golgotha. Alors quoi ? Un président ? Un coach ? Que dalle : un joueur. Dijonnais : l'attaquant Brice Jovial. Entrevu au Racing 92, à Beauvais ou à Sénart-Moissy, Jovial a découvert la Ligue 1 en août à 27 ans. Trois buts plus loin, il a carrément sorti dans l'Equipe qu'après mûre réflexion, il se voyait assez chez les Bleus : avant de juger ce que raconte un attaquant, il faut toujours