Menu
Libération

Le XV de la Rose porté sur la chose

Article réservé aux abonnés
Des joueurs anglais, une femme de chambre et des tabloïds…
publié le 3 octobre 2011 à 0h00

Quand le XV de France patauge dans son marasme mental et rugbystique, son homologue anglais, lui, se débat dans des considérations plus triviales. Hier, on pensait assister, en conférence de presse, à l’officialisation du forfait de Jonny Wilkinson, le demi d’ouverture, touché la veille à l’épaule. Le sélectionneur Martin Johnson a vite rassuré. «Wilko» n’est que légèrement blessé et devrait poursuivre sa route en Coupe du monde. Mais en découvrant des journalistes britanniques tout émoustillés, on a compris qu’une affaire de la plus grande importance se tramait.

«Baiser australien». Le tabloïd Sunday Mirror a en effet recueilli les confessions d'Annabel Newton, employée du Southern Cross Hotel de Dunedin, où le XV de la Rose a résidé trois semaines. Les joueurs y nouent une relation taquine avec la jeune femme de 23 ans, à qui ils dérobent régulièrement son talkie-walkie… pour rire. Jusqu'au 9 septembre, où le «sens de l'humour» - selon les mots de Johnson - de trois joueurs (Haskell, Hartley et Ashton) dérape.

Après avoir subtilisé l'appareil, Haskell commence à balancer des blagues salaces dans le micro. Annabel finit par toquer à la porte de sa chambre pour récupérer son dû. Elle y découvre Hartley couvert d'une simple serviette et Haskell équipé de son «sourire idiot». Les trois coéquipiers filment la scène, pour leur journal de bord. Haskell finit par demander à la jeune fille un «Aussie kiss» (baiser australien) Un qu