Qu'il est loin le fameux «livre du jeu» de Marc Lièvremont. Pour préparer son quart de finale de samedi contre l'Angleterre, l'équipe de France se rabat sur de bonnes vieilles recettes. Grosso modo : sortir le chassepot à baïonnette et faire couiner l'adversaire. S'ils doivent se qualifier pour le dernier carré du Mondial, les Bleus jurent que ce sera grâce à une agressivité et à un sens du combat retrouvés. «Il vaut mieux mettre des coups de tête à droite à gauche et être efficaces, que faire du jeu et ne pas gagner», résume le pilier Nicolas Mas, de retour pour caler la mêlée après une blessure à la cuisse.

Hier, l'entraînement des avants a été plus musclé que d'habitude. Une séance d'opposition réelle, pour «se battre», selon les mots d'Imanol Harinordoquy, qui sera titulaire au poste de numéro 8. «Les contenus, ce ne sera pas le plus important cette semaine», confirme Marc Lièvremont, qui ne se lasse pas de répéter sa maxime du moment : «Je crois en l'homme.» Souvent déçu par ses joueurs, le coach mise sur une réaction d'orgueil après la débâcle contre les Tonga (14-19). Il a renouvelé sa confiance à 13 des 15 titulaires de Wellington. «Ça reste une histoire d'hommes qui veulent prendre leur revanche, jure-t-il, avant de manier la litote : On ne s'est pas gagné le droit d'évoluer dans un contexte de bonne humeur au quotidien.»

Lamentables. Dimanche, au lendemain du Waterloo de Wellington, les Bleus se s