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Libération
de notre envoyé spécial

La France rejoint le dernier carré de la Coupe du monde

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Maxime Médard (REUTERS)
publié le 8 octobre 2011 à 11h12
(mis à jour le 8 octobre 2011 à 22h12)

C'est le genre de matchs que les Français réservent d'habitude aux All Blacks. Une de ces rencontres rédemptrices pour oublier un début de Coupe du monde mi-figue, mi-raisin. C'est sûrement à cause de leur premier tour catastrophique (deux victoires, deux défaites) que les Bleus ont décidé de martyriser, cette fois, quinze loyaux sujets de sa Majesté. Et franchement, c'est presque plus jouissif. Toute la semaine, les joueurs de Marc Lièvremont avaient sorti la même soupe en conférence de presse: «On ne fait plus de promesses, on préfère être jugés sur notre match de samedi.»

Il faut reconnaître que ces gars-là, quasiment tous du naufrage contre Tonga il y a une semaine, ont enfin ajouté les actes à la parole. A savoir, un match de morts de faim. Mais comme l'enthousiasme ne suffit pas, les Bleus ont ajouté l'application offensive qui leur manquait depuis le début du tournoi, ainsi qu'une solidarité défensive qui fit rugir de plaisir l'Eden Park d'Auckland. Des ingrédients tout bêtes, mais qui montrent combien le rugby peut être simple, au final.

Clerc chambre Ashton

On retiendra cette image de Vincent Clerc chambrant son vis-à-vis Chris Ashton, qui venait de faire tomber le ballon à quelques mètres de la ligne bleue, l'air de dire: «Glissante, hein, cette balle?» Ou enc