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Libération
Enquête

Formule 1, les contrôles au radar

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Dimanche en Corée du Sud, comme à chaque GP, hommes et voitures seront scrutés en permanence.
publié le 15 octobre 2011 à 0h00

Les circuits de F1 n’ont rien à envier au métro parisien ou aux rues de Levallois, autant de lieux placés en permanence sous la surveillance d’yeux électroniques. Le lieu d’accueil d’un Grand Prix est ainsi un sanctuaire où chaque mètre carré est scruté par des dizaines de caméras, auxquelles s’ajoute le signal de la télévision produit et contrôlé par la FOM (Formula One Management, de Bernie Ecclestone) pour les chaînes du monde entier. Revue des contrôles en F1, en trois volets.

Surveillance de la course

Dès leur entrée dans le paddock, grâce à des laisser-passer électroniques personnalisés, les pilotes, le personnel des équipes, les journalistes, les sponsors et les invités ne peuvent rien cacher de leurs déplacements et de leurs horaires d’arrivée ou de départ. La Fédération internationale de l’automobile (FIA) a d’ailleurs imposé un temps de travail limité en interdisant l’activité nocturne dans les stands, entre minuit et 6 heures du matin.

L’Anglais Charlie Whiting est le directeur de course sur les GP et le délégué à la sécurité auprès de la FIA. Il est le garant du bon déroulement des courses dans la conformité du règlement technique et sportif. Avec son équipe, il est assisté d’un ex-pilote invité à donner son avis sur les différentes actions de course, avant de décider de l’application d’une des pénalités prévues au règlement. Il a à sa disposition une armada d’outils informatiques et électroniques. Ainsi, sur chaque GP, une régie montre les images d