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Analyse

Red Bull et Renault sacrés en Corée du Sud

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F1 . Vainqueur hier, Sebastian Vettel, champion du monde des pilotes, a apporté le titre des constructeurs à son équipe.
publié le 17 octobre 2011 à 0h00

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ne semaine après s’être offert le titre mondial des pilotes, l’Allemand Sebastian Vettel a apporté celui des constructeurs à l’écurie Red Bull et à son motoriste, Renault, en l’emportant hier en Corée du Sud devant l’Anglais Lewis Hamilton et l’Australien Mark Webber. Un deuxième titre consécutif qui permet à l’écurie autrichienne d’afficher des statistiques qui en font une des équipes les plus titrées du peloton.

L'homme : Dietrich Mateschitz

L’homme d’affaires autrichien, à la tête de la société Red Bull dont il détient 49% des parts, est le patron d’écurie le plus discret du paddock. Il se contente de trois ou quatre visites par saison sur les Grand Prix, n’arrivant que le matin de la course, pour s’échapper aussi furtivement une fois celle-ci terminée. Passionné d’aviation, le milliardaire autrichien est aussi un visionnaire dans le domaine du marketing.

Ignorant les sports traditionnels, c’est via les sports extrêmes les plus prisés par les jeunes - autant de consommateurs potentiels de la boisson énergétique dont les canettes sont décorées d’un taureau rouge - que Mateschitz a développé la notoriété de sa marque avant de s’intéresser aux sports essentiellement mécaniques (Red Bull sponsorise également Citroën en rallye), afin de profiter de leur plus forte exposition médiatique. Ainsi, son implication en F1 s’est avérée incontournable et la marque Red Bull y est apparue, d’abord comme simple sponsor à partir de 1995 (Sauber puis Arrows)