Le «grand stade» dont rêve Jean-Michel Aulas va peut-être enfin sortir de terre. Pour Gérard Collomb, le maire de Lyon, l'affaire est pliée : la construction du stade des Lumières, ou «OL Land», va démarrer. «On n'est plus simplement dans l'intention, on est dans la réalisation. Ce dossier va passer, dès l'année prochaine, dans sa phase opérationnelle», a affirmé, hier, l'édile. La raison de cet optimisme : les conclusions, dévoilées hier, des huit enquêtes publiques sont positives, malgré des réserves comme «la mise en place de mesures contre le stationnement sauvage» aux abords du stade ou une meilleure prise en compte des «aspects acoustiques» et des «protections nécessaires» contre le bruit pendant les travaux de construction ou lors des matchs. En tout cas, l'avenir s'éclaircit pour les promoteurs du projet, les commissaires enquêteurs ayant rendu à deux reprises, dans le passé, un avis défavorable.
Cash. Porté par Jean-Michel Aulas, soutenu par Gérard Collomb, OL Land est un complexe sportivo-commercial : stade de 58 000 places, dont 6 000 «business seats», «un parvis, 2 hôtels, un centre de loisirs et des immeubles de bureaux». «De quoi accueillir 35 événements majeurs environ par an, dont les 26 matchs de l'OL», promet le club sur son site internet. Bref, un peu plus qu'un stade : une machine à cash comme le fantasment nombre de présidents de clubs.
L’ouvrage est prévu à Décines, à une ving