C’est le XV final. Celui qui a fait le boulot contre l’Angleterre et le Pays de Galles. Comment pouvait-il en changer ? Marc Lièvremont ira au bout de son mandat avec ses dernières idées : Morgan Parra à l’ouverture, Maxime Médard à l’arrière, Imanol Harinordoquy en 8, etc. Le sélectionneur n’a jamais douté qu’il reconduirait la même équipe pour la finale contre la Nouvelle-Zélande (1).
Il se serait en revanche bien passé des interférences et des polémiques extérieures, qu'il est parfois le premier à provoquer. «Je me suis dit que j'ai perdu une occasion de fermer ma grande gueule», confesse le sélectionneur à qui veut savoir si sa sortie sur les «sales gosses» (Libération de lundi) était bien passée. «C'était une forme de synthèse sur leur comportement depuis quatre ans, une manière de mettre un peu la pression aussi», se justifie-t-il, surpris de la proportion prise par ses propos que le deuxième ligne Lionel Nallet a avoué «ne pas avoir du tout apprécié.»
Litanie. Les Bleus n'ont certainement pas besoin de tirs amis : la presse anglo-saxonne les assaisonne suffisamment. Des rugbymen incompétents, des dindons, des voleurs, des poltrons, des traîtres à l'histoire, la litanie des commentaires acerbes est longue dans les journaux néo-zélandais, australiens ou britanniques. Bref, les Français sont des tocards, ce qui n'a pas l'air de les émouvoir grandement.
Au contraire, voila qu'ils prennent un malin plaisir à être <