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Libération

L’OM gagne, Deschamps et Anigo se castagnent

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publié le 24 octobre 2011 à 0h00

C'est dommage. Pour une fois que l'Olympique de Marseille gagnait un match de championnat (son deuxième en onze journées), ses supporteurs faisaient la grève des encouragements. L'OM accueillait Ajaccio samedi (2-0) et dans les tribunes, les fans sont restés les bras croisés. Enfin pas tous. Certains les tendaient pour accrocher des banderoles aimables : «Si vous ne jouez pas pour le maillot, jouez au moins pour les euros», «Silence, on coule», etc.

Les succès en Ligue des champions avaient retardé la réaction des supporteurs marseillais. La ville était même étrangement calme. Mais depuis le concours de passes ratées proposé mercredi soir avec la collaboration d'Arsenal (0-1), le désamour s'affiche. L'équipe se cherche, l'entraîneur tâtonne. Et le directeur sportif découpe. Pour ajouter au climat délétère, José Anigo a en effet sorti la meuleuse samedi soir, dans les couloirs du Vélodrome. Réagissant aux propos de Didier Deschamps, qui avait laissé entendre vendredi que tout le monde au club ne tirait pas dans le même sens, Anigo a tonné : «A la fin ça suffit de dire c'est de la faute à untel ou à untel. Ça suffit de toujours se prendre pour Calimero […]. Dans la situation de notre équipe, déclarer des choses pareilles, c'est de l'irresponsabilité. De la connerie.» On attend avec impatience la prochaine conférence de presse de Deschamps.

Paradoxalement, la sulfateuse sort au moment où l'on note un net regain côté terrain. Certes, Ajaccio n'était pas l'adversa