Malgré l'influence de son père, président de la fédération indienne du sport automobile, Karun Chandhok n'a pas été titularisé par son écurie, le Team Lotus. A 27 ans, il a toujours été passionné de sport automobile et est probablement le pilote qui connaît le mieux l'histoire de son sport, en plus d'être un fan absolu du quadruple champion du monde français, Alain Prost. Depuis qu'il sait qu'il ne disputera pas son Grand Prix, Chandhok est inconsolable. S'efforçant de garder le sourire, le pilote indien s'est plié à de nombreuses sollicitations commerciales et a pu constater que la greffe de la Formule 1 est en train de prendre dans son pays : «J'ai été surpris par le nombre de personnes qui s'intéressent à cela. Or, ces gens représentent le tout-venant. Le seul moyen de faire croître ce sport, c'est que les équipes et les pilotes indiens aient des résultats. Après, c'est à la presse de prendre le relais, aux sponsors d'investir : si nous avons plus d'argent, nous faisons de meilleures performances. La seule raison pour laquelle les fans sont au courant, c'est parce qu'il y a du spectacle dans la ville. C'est grâce à ce cercle vertueux que nous allons développer la discipline et avoir un autre sport que le cricket en Inde. Je me trompe peut-être, mais j'ai l'impression que cet engouement, on ne l'a pas vu pour le tennis ou pour le football.»
Formidable ambassadeur, chaleureux et enthousiaste, Chandhok risque de rester un acteur passif de la F1 : ses résultats en GP2