S'il y a trois Indiens (lire ci-après) qui auront quelques raisons de bomber le torse ce week-end sur le circuit de Buddh, le plus flamboyant du trio sera, haut la main, le milliardaire Vijay Mallya : à 55 ans, le patron de l'écurie Force India a fait du bling-bling bollywoodien un style de vie.
Toujours très accompagné, chargé d'or, aussi imposant par la carrure que par le portefeuille, Mallya est également impliqué dans le football et le cricket. Et, bien sûr, dans la politique. Mais il restera celui qui a osé impliquer l'Inde en Formule 1. Classé 38e fortune de son pays et 879e au classement mondial Forbes pour l'année 2001, il a racheté une écurie en 2007 pour la rebaptiser Force India et en faire la première équipe indienne de l'histoire de la F1. Depuis, Vijay Mallya ne cessait de claironner qu'un jour, l'Inde aurait son Grand Prix. Ce jour est arrivé. Si l'homme d'affaires indien, à la tête de la compagnie aérienne Kingfisher et de la marque de bière du même nom, a peu de chances de voir l'un de ses pilotes parader dimanche sur l'une des marches du podium, il ne s'est en revanche pas trompé sur l'enthousiasme naissant de ses compatriotes pour la Formule 1. «C'est un rêve, explique Mallya. Un immense bond en avant pour le sport automobile indien et pour le sport en général dans notre pays. Nous attendons tous cet événement avec beaucoup d'impatience. J'en suis extrêmement fier.»
Il n’est toutefois pas encore persu