Il a la saveur roborative du bavarois crème de marron-chantilly-fruits confits qui clôture le gueuleton quand baignent déjà les dents du fond. Coincé en novembre, au crépuscule d’une saison déjà terminée pour beaucoup, l’Open de Bercy est le tournoi superfétatoire pour ceux déjà projetés vers le Masters ou la finale de la Coupe Davis. C’est d’ailleurs afin de préparer l’un et l’autre que Rafael Nadal a déclaré forfait pour un tournoi que ni lui ni Roger Federer n’ont jamais remporté. Pourtant, le Masters 1 000 parisien, qui a débuté hier, n’est pas totalement inutile. Cette année, il servira notamment…
… à assurer le 13e mois de Novak Djokovic
Battu (pour la deuxième fois seulement cette année) samedi, en demi-finale à Bâle, par l’obscur Japonais Nikishori, le Serbe est apparu carbonisé. Le «Djoke», assuré de finir l’année numéro 1 mondial, n’a rien à jouer à Bercy. Mais un forfait lui coûterait un manque à gagner de 1,6 million de dollars (1,1 million d’euros) en vertu de l’obligation faite au meilleur joueur du monde de disputer tous les Masters 1 000 de l’année pour toucher un bonus de 2 millions de dollars (1,4 million d’euros) - déjà amputé de 400 000 billets verts pour son forfait à Shanghai. De là à imaginer Djokovic se contenter d’une lucrative figuration à Bercy…
… à distribuer les derniers tickets pour le Masters
Cet enjeu a déjà été plus prégnant. Trois places sur huit restent à attribuer pour le jamboree londonien, que pe