Charles Pic aura 22 ans lorsque commencera la prochaine saison, en Australie. A quatre mois de cette échéance, c’est lui qui est le mieux placé pour combler le vide des pilotes français en F1. Olivier Panis, qui fait aujourd’hui l’interface entre les décideurs de la discipline et Lagardère Unlimited, la structure de management qu’a intégrée Charles Pic au mois de juin, était en effet en négociations avancées avec la future équipe Caterham, actuellement Team Lotus. Négociations qui ont été interrompues en début de semaine, puisque la formation Virgin, qui deviendra Marussia F1 Team, serait sur le point de confirmer la titularisation du Français. Cet accord avait été démenti le week-end dernier après une annonce un peu prématurée. Cependant, depuis hier, le jeune Drômois participe aux journées d’essais des jeunes pilotes à Abou Dhabi uniquement sous l’étendard de l’équipe Virgin Marussia, sa probable future destination.
Charles Pic a disputé cette année le championnat de GP2, l’antichambre de la F1, avec deux victoires à la clé. Outre son talent évident, il dispose d’arguments marketing et financiers non négligeables. La mère de ce jeune pilote est en effet à la tête d’une importante flotte de camions de transports, voraces en carburant. Un argument de négociation évident pour convaincre le pétrolier français Total, très impliqué en F1, de soutenir son fils.
Même s’il n’a pas remporté de titre significatif en monoplace depuis ses débuts en 2006, et malgré son jeune âge, l’entour