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Vettel haut, Mercedes baisse

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F1. L’Allemand - deuxième hier derrière Webber - a dominé une saison marquée par les ratés de l’équipe à l’étoile d’argent, de Hamilton et Massa.
publié le 28 novembre 2011 à 0h00

L’honneur est sauf. Mark Webber a remporté le dernier Grand Prix du championnat à São Paulo, au Brésil. Cette première victoire de l’année de l’Australien, obtenue après les mystérieux ennuis de boîte de vitesses de Sebastian Vettel, deuxième, a permis à l’écurie autrichienne Red Bull-Renault de signer son troisième doublé en 2011. Un résultat qui résume la domination totale de la monoplace conçue par l’Anglais Adrian Newey. Derrière, la logique a été respectée avec les accessits de Jenson Button et Fernando Alonso.

L’écurie Mercedes

Jamais, lors des 19 GP de la saison, les Mercedes de Nico Rosberg ou Michael Schumacher n’ont été en position de l’emporter. Les statistiques retiendront tout de même que, à la faveur des stratégies de la concurrence, le septuple champion du monde est apparu en tête d’une course. Pour le reste, tout juste quelques GP achevés au pied du podium pour le duo allemand, ce qui est maigre en regard des budgets engloutis par le constructeur. Après avoir racheté l’écurie Brawn GP, championne du monde 2009, Mercedes pensait surfer sur cette dynamique du succès. La monoplace de 2010 n’a pas répondu aux espoirs de ses concepteurs, pas plus que celle de 2011, dépassée techniquement.

La déception Lewis Hamilton

En 2007, le débutant anglais avait été éblouissant, bousculant sans complexe Fernando Alonso, jusqu’à manquer le titre d’un rien. L’année suivante, le Britannique avait été titré sur le fil lors de la dernière course. Depuis, Lewis Hamilton a enchaîné trois saisons moyennes, d’abord à cause des pièt