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Libération

L’Argentine donnée battue en terre espagnole

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Coupe Davis. La finale démarre aujourd’hui à Séville.
publié le 2 décembre 2011 à 0h00

L’Espagne accueille l’Argentine à partir d’aujourd’hui à Séville pour la finale de la Coupe Davis. La dernière fois que les deux pays se sont rencontrés à ce stade de la compétition, c’était en 2008. La salle de Mar del Plata, à 400 kilomètres de Buenos Aires, qui abritait la rencontre sur un terrain en dur, présentait tous les attributs du coupe-gorge pour les Espagnols privés de Nadal ; mais les Argentins, minés par les bisbilles entre Del Potro et Nalbandian, avaient réussi à se tirer une balle de gros calibre dans le pied.

Depuis, les Espagnols ont compilé un nouveau succès en 2009, asseyant leur rang de meilleure nation des années 2000 (quatre victoires) et les Argentins, qui n’ont jamais pu tremper leurs lèvres dans le gros bol à punch (un saladier d’argent pour les puristes), pleurent sur cette occasion perdue. Théoriquement, ils ne ravaleront pas leurs larmes à Séville contre des adversaires quasi invincibles sur terre battue (les fesses des Français, punis en demi-finale à Cordoue, cuisent encore), fût-elle couverte.

Alpiniste. Les Ibères affichent des stats aussi engageantes pour leurs adversaires qu'une entrecôte saignante pour un ayatollah du végétarisme : l'Espagne a remporté ses 20 dernières rencontres à domicile (dont trois finales) ; Nadal et Ferrer, qui disputeront les simples, sont invaincus sur la surface en Coupe Davis, affichant respectivement 14 et 11 victoires. L'Espagne à domicile en Coupe Davis, c'est l'Everest pour un alpiniste amateu