Ce sera donc l’Ukraine, la Suède et l’Angleterre. Pas loin de la «meilleure» poule dont pouvait rêver la France pour le premier tour de l’Euro ukraino-polonais. Ça aurait été peut-être un poil plus jouable avec la Russie à la place de l’Angleterre (quoique les Bleus saignent les Rosbifs systématiquement depuis 1997), mais on ne va pas faire la fine gueule non plus. Avec les précautions d’usage. On parle de joueurs qui se sont sortis de justesse d’un groupe éliminatoire du genre faiblard. D’une équipe qui se crée moins d’occasions par match qu’il n’y a de bars à vin à Téhéran. D’une France qui n’a pas gagné une seule des sept dernières rencontres des trois dernières phases finales qu’elle a disputées. Pour doucher toute poussée d’optimisme, rappelons les commentaires du même tonneau qui avaient accueilli le tirage au sort du Mondial 2010 : «Afrique du Sud, Mexique, Uruguay. Pff… de la gnognotte»… On sait comment ça s’est terminé.

D'autres raisons de se réjouir pour les membres de la «Béatitude bleue» ? La France débutera son Euro le 11 juin ; elle ne pouvait espérer entrer en lice plus tard, ce qui devrait adoucir les discussions entre la Fédération et la Ligue, peu disposée à hâter la fin du championnat pour faciliter la préparation des Bleus. Et puis Wayne Rooney, suspendu, pourrait rater le match contre la France. Et puis les Bleus ont puni les Ukrainiens chez eux en juin (4-1). Et puis… N'en jetez plus. Après tout, les Anglais pensent la même chose si l'on en croit leur ex