Rafael Nadal a permis hier à l'Espagne de remporter la cinquième Coupe Davis de son histoire en battant l'Argentine 3 à 1 en finale, grâce à sa victoire sur Juan Martin Del Potro en quatre sets 1-6, 6-4, 6-1, 7-6 (7-0). «On a tout donné, a déclaré Nadal après son match. C'est une victoire très émouvante qui arrive à la fin d'une année éprouvante. Gagner comme ça devant le public de Séville, je n'avais vu une telle ambiance de toute ma carrière.»

L’Espagne est de loin la meilleure équipe des années 2000. Elle avait perdu ses trois premières finales mais aujourd’hui, en seulement onze ans depuis sa première victoire, elle n’est qu’à deux longueurs de la Suède (7 victoires en Coupe Davis) et pourrait bientôt viser un podium tenu par la France et la Grande-Bretagne (9 victoires). Les Etats-Unis (32) et l’Australie (28) sont encore trop loin devant.

L’Argentine, en revanche, continue à être maudite dans cette compétition où elle devient la première nation à perdre ses quatre premières finales. Il y a trois ans, c’était à domicile face à l’Espagne sans Nadal. A Séville, il y avait peu à faire devant l’homogénéité de l’équipe ibère. Car avec 13 joueurs, c’est le pays qui place le plus de représentants dans le Top 100 mondial et possède deux joueurs classés dans les cinq meilleurs de la planète avec Rafael Nadal et David Ferrer, quasi imprenables sur terre battue et invaincus en Coupe Davis sur cette surface.

Depuis la victoire du Brésil à Lérida en 1999, aucune des 2