Le Paris-Saint-Germain d'Antoine Kombouaré s'est imposé hier (3-2) au Parc des Princes contre l'AJ Auxerre, 16e de Ligue 1 en souffrance. Ça n'a pas été tout seul, l'émir du Qatar s'est certainement encore étranglé devant son écran king size à Doha, le directeur sportif Leonardo a filé sans un mot et Claude Makelele s'est invité - malgré lui - dans le tableau.
Où en est Kombouaré ?
En sursis, comme chaque jour qui passe depuis deux mois. Pas moins, mais pas plus : les propriétaires qataris n'ont pas de remplaçant sous le coude. Après Auxerre, on a senti Kombouaré touché au micro de Canal + : «Je suis fier [de mes joueurs], je suis dans le projet, je veux rester le plus longtemps possible. Les joueurs ont montré aujourd'hui qu'ils voulaient continuer avec moi. Le reste, excusez-moi du terme, mais je m'en tape.» L'attaquant brésilien Nenê a confirmé : «On est ensemble. Kombouaré fait ce qu'il peut.» Dans le So Foot à paraître jeudi, la star argentine Javier Pastore n'est pas dans le ton : son coach ne le laisse «pas libre» sur le terrain, et ses coéquipiers jouent tête baissée.
Qui commande le navire ?
Le vestiaire est tendu. Certains savent qu’ils font plus d’efforts que d’autres et l’indice de popularité de Jérémy Ménez et de Kevin Gameiro n’est pas brillant. Fragilisé depuis des mois par ses dirigeants, Kombouaré n’est plus suffisamment crédible. Hier, tout le monde s’est succédé