Ce soir, pour son dernier match de poule en Ligue des champions, Lyon va devoir mettre des buts à Zagreb contre le Dinamo. Beaucoup de buts. Et prier pour que dans le même temps, l’Ajax (qui a 3 points d’avance et une différence de buts de + 3 contre - 4 à l’OL) prenne une valise contre une équipe bis d’un Real déjà qualifié. Bref, même si les Lyonnais sont montés à genoux déposer des cierges à Fourvière, ils ont peu de chances de se qualifier.
C'est un petit événement. Un abonnement qui se résilie. Depuis huit ans, et quels que soient les cadors croisés (Barcelone, Bayern, Manchester, Real…), l'OL était toujours sorti des poules et avait passé l'hiver au chaud, attendant son 8e de finale. Il se permettait même parfois de donner la leçon, comme en octobre 2005, en battant le Real Madrid 3-0. L'OL était alors au sommet.
Symbole. De ce match mémorable, il ne reste que deux joueurs. Anthony Réveillère, toujours aussi valeureux mais un peu moins moins rapide. Et le stoppeur Cris, qui stoppe de moins en moins. Le Brésilien, dans sa forme actuelle, n'aurait jamais été titulaire en 2005. Un symbole des années qui passent et des ambitions lyonnaises qui baissent.
En 2005, Cris formait avec Caçapa la moitié d’une impassable charnière brésilienne et chauve. L’OL était une équipe puissante, bien huilée, qui pratiquait du beau jeu. Le club semblait en pleine progression, et son président pensait que les bases étaient telles que n’importe quel meneur d’hommes pou