«Je crains que Val-d'Isère et les autres étapes françaises de la Coupe du monde de ski alpin aient du mal à souscrire une assurance annulation pour la saison prochaine.» Dixit un cadre de la Fédération française de ski, qui déplorait hier ce nouveau risque pour les épreuves savoyardes.
Il faut dire que les assureurs vont devoir débourser de coquettes sommes pour compenser les épreuves annulées à Val-d’Isère il y a quinze jours, pour manque de neige, puis l’annulation du géant féminin de Courchevel samedi, cette fois à la suite de trop fortes chutes de neige. Un tapis blanc miraculeux pour les skieurs de Noël, mais un cauchemar pour les préparateurs de la piste qui n’ont pas été en mesure de stabiliser le tracé à temps.
«Plein air». La station de Courchevel qui, elle, n'est pas à la veille de perdre son triple A, a mis ce qu'il fallait de moyens pour sauver le slalom féminin d'hier, où l'Autrichienne Marlies Schild, déjà victorieuse en 2010, a décroché son 29e succès dans la discipline. Michel Vion, le président de la Fédération française de ski, a répété que ces annulations sont les aléas d'un sport de «plein air» et qu'il ne faut surtout pas remettre en cause la tenue des différents rendez-vous français en début de saison sous prétexte des caprices météorologiques.
Rarement enclin à la franche rigolade, Michel Vion avait d’autres raisons d’être bougon. L’affaire qui l’a fortement contrarié s’est déroulée sur un autre versant alpin,