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Portrait

Ancelotti, cador de Noël pour Paris ?

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Possible successeur de Kombouaré comme entraîneur du PSG, l’ex-footballeur international italien a fait la preuve d’un pragmatisme sans faille pour faire briller le Milan AC, puis Chelsea.
publié le 24 décembre 2011 à 0h00

Le grand favori à la succession d'Antoine Kombouaré au poste d'entraîneur du Paris-SG ne le crie pas sur les toits. Il devrait : Carlo Ancelotti apparaît dans le Don Camillo de Mario Girotti, alias Terence Hill, inestimable pilier de la culture bis qui dévora le cinéma italien au début des années 80. Il est revenu sur cet épisode en mars 2009 dans So Foot : «J'étais vraiment content de jouer dans ce film [Ancelotti avait alors 25 ans et jouait à l'AS Roma, ndlr] car Don Camillo est né à Brescello [en Emilie-Romagne], à seulement dix kilomètres du village où je suis né. J'ai un grand souvenir de ce tournage, même si je n'ai pu parler que cinq minutes avec Terence Hill. Dans le film, je joue pour l'équipe communiste de Peppone, grand rival de Don Camillo et maire du village.» Un rôle qui n'aura pas influencé sa façon de voir les choses : «De toute façon, les communistes, ça n'existe plus.»

Cynisme. Carlo Ancelotti, 52 ans, a eu deux vies. Il a raconté la première : «Je suis né dans une famille d'agriculteurs pauvres. Mon père a travaillé la terre pendant cinquante ans. C'était un métayer. Il travaillait une terre qui ne lui appartenait pas. Il y avait du raisin, du blé, plein de trucs comme ça. Quand le temps des récoltes arrivait, le propriétaire venait prendre la moitié, alors que c'était mon père qui avait travaillé dur toute l'année. J'étais petit, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi il se laissa