Gros calibre de l'exercice 2010-2011 du Top 14 (2e de la saison régulière, éliminé en demie par Montpellier), le Racing Métro 92 fait partie - avec Perpignan ou Biarritz, dans les cas plus préoccupants - des équipes supposées majeures qui ont connu un début de championnat problématique. Le club des Hauts-de-Seine occupe une 6e place a priori indigne de son jeune standing. Pire, avec trois défaites et une victoire, la Coupe d'Europe apparaît, déjà, comme un espoir de briller prématurément évanoui. Pas fringants non plus en coulisses, les Ciel et Blanc se sont distingués à travers les dissensions entre le manager, Pierre Berbizier, et certains joueurs. Effet collatéral, le Néo-Zélandais Simon Mannix, coach des arrières, a été lourdé sans préavis, remplacé par l'Argentin Gonzalo Quesada. A l'amorce des matchs retours, Jacky Lorenzetti, l'ambitieux président du club depuis 2006, évoque le présent et l'avenir.
Virtuellement éliminé de la HCup, où situez-vous désormais les ambitions du Racing Métro ?
Il y a d’abord une vraie déception de ne pas avoir pu rivaliser avec les meilleurs clubs européens. En championnat, le chemin est encore long. Nous misons au moins sur une qualification pour les phases finales, dans lesquelles rien n’est jamais joué. Je considère que nous possédons un effectif riche et de qualité, nous avons donc misé sur la stabilité en cherchant à faire progresser les jeunes issus du club. Par ailleurs, les finances sont ce qu’el