C’est en 1985 que l’idée du Trophée Jules-Verne vient titiller le cerveau du navigateur Yves Le Cornec en 1985. Autour de lui vont se réunir quelques-uns des plus grands noms de la voile de l’époque pour en définir les règles et modalités (1). Le trophée verra le jour en 1990 et sera officialisé deux ans plus tard par le World Sailing Speed Record Council (WSSRC). Le départ et l’arrivée se feront sur une ligne fictive entre le phare de Créac’h sur l’île d’Ouessant, et le Cap Lizard (pointe sud ouest de l’Angleterre). Les concurrents devront laisser à bâbord les caps de Bonne Espérance, Leeuwin et Horn pour parcourir un minimum de 21 760 milles nautiques (40 484 kilomètres). Le choix du bateau et le nombre d’équipiers est laissé libre. Seule condition : être membre de l’association et s’acquitter d’une contribution à chaque tentative.
1993 Trois bateaux pour une première
Trois bateaux décident de se lancer. Le trimaran Charal d'Olivier de Kersauson et deux catamarans : Enza New Zealand, de Peter Blake et Robin Knox-Johnson, et Commodore Explorer, de Bruno Peyron, frère aîné de Loïck. Charal devra jeter l'éponge après avoir heurté un iceberg et Enza pour une avarie survenue dans l'océan Indien. Bruno Peyron devient le premier détenteur du trophée, passant d'emblée sous la barre mythique des 80 jours (79 jours, 6 heures et 15 minutes).
1994 Peter Blake, en moins de 75 jours
Enza de Peter Blake e