On prend les quatre mêmes et on recommence quoi ? L’ultradomination de Novak Djokovic ? Les insatisfactions de Rafael Nadal ? Les supputations sur le déclin de Roger Federer ? Les frustrations d’Andy Murray ? On parie sur l’intrusion durable de Jo-Wilfried Tsonga dans le quatuor de tête du tennis mondial ? A la place de qui ?
Alors que s’échangeront, lundi à Melbourne (dans la nuit de dimanche à lundi heure française), les premières balles de l’Open d’Australie, l’année 2012 se dessine sous la forme d’un grand point d’interrogation. Qu’a accentué la fin de la saison dernière et le début de l’actuelle.
Djokovic a terminé l’année sur les rotules pendant que Federer planait. L’épaule en vrac, Nadal expérimente une nouvelle raquette qui devrait lui permettre de frapper plus de coups gagnants. Quant à Andy Murray, c’est d’un nouveau coach qu’il s’est doté, en la personne d’Ivan Lendl. Ça ne forme pas un couple de rois de la déconne, mais, d’un autre côté, ce n’est pas le but non plus.
A la veille de l’Open d’Australie, on n’est finalement sûr que d’une chose : la finale 2012 ne sera pas un remake de celle 2011, qui avait opposé Djokovic à Murray. Si ces deux-là doivent se croiser à Melbourne, ce sera en demi-finale. Le cas échéant, l’Ecossais, qui a inauguré sa collaboration avec Lendl par un titre à Brisbane, se sera auparavant colleté Gaël Monfils puis Jo-Wilfried Tsonga.
Novak Djokovic numéro 1
La suite dans les trophées
La finale surréaliste - vitesse, intensité - de l'US Open 2011, remport