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Interview

Tsonga : «J’ai envie de me faire confiance»

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Numéro 6 mondial, Jo-Wilfried Tsonga entame l’Open d’Australie en solitaire et sans complexe.
Jo-Wilfried Tsonga à Melbourne le 12 janvier. (Photo William West. AFP)
publié le 16 janvier 2012 à 0h00

Tête de série numéro 6, Jo-Wilfried Tsonga devrait entamer en douceur la nuit prochaine contre l’Ouzbek Istomin (n°67) l’Open d’Australie. Après avoir terminé l’année 2011 en fanfare (finales à Bercy et au Masters), il a démarré 2012 en trombe (victoire à Doha). Derrière la bande des quatre (Djokovic, Nadal, Federer, Murray), il fait partie des favoris de rang 2 à Melbourne, où il fut finaliste en 2008.

Depuis votre finale lorsque vous revenez à Melbourne, vous avez le droit au couplet «c’est un endroit si particulier…» Est-ce un truc de journaliste ou quelque chose que vous ressentez vraiment ?

Ce qu'il y a de particulier, c'est que c'est un endroit qu'effectivement j'aime bien. Mais finalement, quand je suis à Roland-Garros, je suis tout aussi content de revenir. Quand je suis à l'US Open pareil. Et quand je suis à Wimbledon, c'est la même chose. Dans chacun de ces tournois, je suis content de revenir, justement parce que c'est différent. Après, c'est clair qu'ici c'est génial ! Il fait beau… enfin en général (rires) parce que l'année dernière ce n'était pas terrible. C'est plutôt un tournoi à la cool, ça fait plaisir d'être là mais… c'est quand même un «truc» de journaliste, oui ! (rires)

Vous avez visiblement perdu pas mal de poids à l’intersaison, vous avez gagné à Doha et semblez très en forme… Cela ressemble à des conditions idéales…

Oui, je sens que je suis dans les meilleures conditions : j’ai bien joué à Doha, je suis sur une bonne lancée, donc il n’y a aucune raison que je stresse.

Vous confirmez que vous avez beaucoup travaillé physiquement ?

C’est là-dessus que j’ai mis l’accent, effectivement. J’avais besoin de me refaire une grosse «caisse». La saison dernière a été longue, je n’ai pas eu forcément trop l’occasion de travailler parce que j’ai beaucoup, beaucoup joué. Donc la petite trêve de fin d’année m’a permis de me remettre un peu au boulot et