Les Bleus s'étaient promis de «bouger de la viande» russe mercredi soir. Ils avaient bien conscience d'avoir failli en défense - leur qualité première - lors de la défaite contre l'Espagne (26-29) lundi. Face à une équipe russe ne représentant certes pas le «génie personnifié» (Onesta), mais robuste comme il faut, il s'agissait donc de s'y filer. Le message a été entendu. Il faudra attendre dix minutes pour que les joueurs de ce vieux grigou de Vladimir Maximov percent enfin les filets de Thierry Omeyer. Ça faisait tout de même déjà 5-1 pour l'équipe de France. Autour de leur patron Didier Dinart - qui pour son 35ème anniversaire a reçu un joli bouquet de fleurs en plastique de l'organisation - les tricolores ont haussé leur niveau d'agressivité. «Il doit y avoir pas mal de corps endoloris ce soir, chez nous comme chez eux», résumait Claude Onesta après coup.

La veille, le sélectionneur français avait pointé du doigt un groupe qui «ronronne». Il s'est employé à réveiller son monde, rappelant que si l'Euro serbe n'avait pas d'enjeu fondamental (les Français sont qualifiés pour toutes les prochaines compétitions), il compterait dans le choix du groupe qui ira aux Jeux de Londres. «Ceux qui ne veulent pas grimper en haut de