Achaque tournoi du Grand Chelem, c’est la même chose : les laborieux observent avec envie les élèves du premier rang. Qu’est-ce qu’ils vont bien nous avoir trouvé, ceux-là, pour être encore meilleurs qu’avant ? Premier majeur de la saison, l’Open d’Australie ne fait pas exception. L’Ecossais Andy Murray voyage désormais avec l’ancien Tchèque naturalisé américain, Ivan Lendl, le Français Jo-Wilfried Tsonga a changé de cordage, l’Espagnol Rafael Nadal a rajouté du poids à sa raquette… Tout cela pose question : comment un «top player», déjà membre du gratin mondial, peut-il encore trouver matière à progresser ?
Changer d’entraîneur…
C'est le plus visible des changements, mais aussi le plus courant. Certains choix d'entraîneur sont moins anodins que d'autres. Toujours à la recherche d'une victoire en Grand Chelem, Andy Murray n'a pas tiré de sa retraite Ivan Lendl juste pour créer le buzz ou changer de partenaire de tennis-ballon. La preuve : à peine le tirage au sort effectué, on tombait sur l'Américain, en train d'étudier le tableau devant la machine à café. En Australie, quand il ne squatte pas les courts d'entraînement, Ivan le Terrible a élu domicile dans le restaurant des joueurs où il dissèque le jeu de chaque adversaire potentiel de son Andy sur un ordinateur portable. Pour quoi faire ? Avant Lendl, Murray savait déjà jouer au tennis, et plutôt pas mal. «Ivan Lendl, c'est un mec qui a mis longtemps avant de gagner son premier Grand Chelem, glisse