Depuis hier soir, on connaît le nom des huit équipes de rugby pouvant encore prétendre au titre européen suprême, le 19 mai à Twickenham. La H Cup a plié sa phase de poules et, comme d'habitude, la France possède son quota de nominés. Mais, sauf prouesses, on peut dorénavant redouter que la 17e édition ne soit guère favorable au rugby hexagonal, malgré un Top 14 économiquement si porteur qu'il continue d'attirer les cadors des deux hémisphères.
Sur les six clubs engagés, seuls deux ont survécu aux empoignades des poules : ils étaient quatre en 2011, autant en 2010 et on doit remonter à 2009 pour trouver un bilan encore moins flatteur, avec le Stade toulousain en ultime rempart (écroulé dès les quarts, de surcroît) contre l’armada anglo-saxonne. Derrière les données brutes, le bilan masque néanmoins des destinées ambivalentes…
Toulouse et Clermont passent
Que les deux clubs qui dominent actuellement le Top 14 passent entre les gouttes paraît logique. La manière, elle, laisse à désirer, surtout concernant Toulouse, dont l’impressionnante régularité (quatorze qualifications sur dix-sept épreuves) a été ternie par une deuxième défaite en poule, 24-34 chez les Anglais de Gloucester, pourtant cantonnés au rôle de figurants. Conséquence fâcheuse : les champions de France 2011, comme les Auvergnats, joueront leur quart à l’extérieur, avec le handicap sportif réel que l’on sait, sans compter les pépettes envolées (près d’un million d’euros).
Montpellier et Biarritz trop justes
Eliminés, Biarritz et Montpellier sont aussi ceux qui ont le pl