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Libération

Il y a quelque chose de ravi au Danemark

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Handball. Les Danois ont remporté hier un deuxième titre européen, face à la Serbie (21-19).
publié le 30 janvier 2012 à 0h00

Il s’appelle Mikkel Hansen, trimballe une tignasse coiffée d’un bandeau rouge et s’affiche comme le meilleur joueur du monde. A 24 ans, «le Marteau» a survolé la finale du championnat d’Europe de hand, gagnée hier par les Danois face à leurs hôtes serbes (21-19), à Belgrade.

Minute après minute, Hansen a méthodiquement tué les espoirs adverses. Pris en individuel au début (un adversaire lui colle aux basques sur tout le terrain pour l’empêcher de toucher le ballon), Hansen s’est dépêtré de tout. Et à chaque fois que les 20 000 furibards de la Beogradska Arena commençaient à croire à un retour de leurs joueurs, il a planté un but. Dans toutes les positions ou presque.

Exécrable. Ce deuxième titre européen pour les nordiques après celui de 2008, c'est aussi le couronnement d'une méthode. Celle d'Ulrik Wilbek qui, chose rare, a tout gagné avec l'équipe nationale féminine dans les années 90, avant de prendre les hommes en main. Un homme exécrable au bord du terrain, dont l'attitude avec les arbitres est bien souvent limite. Mais le type connaît son boulot. Il chapeaute toute la politique sportive au sein de la fédération danoise. La clé du succès, selon lui, réside dans la formation. «Nous avons réussi à créer un esprit dans nos équipes nationales de jeunes, confie-t-il. Ce ne sont pas seulement des bons joueurs, mais aussi des éléments qui adhèrent à ce projet commun.»

De fait, les jeunes Danois trustent les podiums dans la plupart des compétitio