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Analyse

Novak Djokovic, au bout du boulot

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Le Serbe a maintenu sa domination mondiale hier à l’Open d’Australie, lors d’un match marathon contre Rafael Nadal.
publié le 30 janvier 2012 à 0h00

Le Serbe Novak Djokovic a remporté hier devant l'Espagnol Rafael Nadal, au terme d'une finale épique (5-7, 6-4, 6-2, 6-7 (5-7), 7-5, cinq heures et cinquante-trois minutes de jeu) son 3e Open d'Australie. C'est son 5tournoi du Grand Chelem remporté, le 3e de rang.

Novak Djokovic demeurera-t-il imbattable ?

Indestructible la saison dernière, le Serbe a bien failli ne plus l'être. Juste failli : il plie, mais ne rompt toujours pas. Hier, il a ainsi battu Nadal pour la septième fois de suite. Un ascendant mental, sans aucun doute, mais pas seulement. «Novak a prouvé qu'il était le meilleur joueur du monde, affirme son coach, Marian Vajda, parce qu'au-delà du tennis, il a la meilleure condition physique et la capacité à toujours réaccélérer le jeu.» A voir le tennis déployé par Nadal à Melbourne pour perdre à la fin, difficile de prévoir le jour et l'heure de la chute du Serbe de 24 ans. Et si le Grand Chelem était pour cette année ?

Le tennis féminin redevient-il enfin intéressant ?

Depuis la seconde retraite de Justine Henin, le circuit féminin ne s'était pas trouvé de patronne. Et ce n'est pas une Serena Williams trop intermittente ou une Caroline Wozniacki toujours vierge de victoire en Grand Chelem qui ont comblé le vide. Après des années de tâtonnements, alléluia : à la faveur de sa victoire de samedi en finale face à la Russe Maria Sharapova (6-3, 6-0), la Biélorusse Victoria Azarenka devie