O ubliée, la chaleur oppressante des arènes de Cordoue, où les hommes de Guy Forget s’étaient liquéfiés face à une équipe d’Espagne incandescente en demi-finale de la Coupe Davis en septembre. Ce week-end, à Vancouver, au Canada, la France commence une nouvelle campagne de Coupe Davis, au terme de laquelle elle espère revoir la couleur de l’argent du fameux saladier qu’elle n’a qu’entrevue ces deux dernières années.
Flexible. Cette campagne sera aussi la quatorzième et très probablement dernière de Guy Forget. La situation n'émeut pas le capitaine au «long court» qui ne veut pas bouleverser ses habitudes. Toutefois, à l'occasion de ce voyage lointain dans l'ouest canadien, Forget prouve qu'il est encore assez flexible pour s'adapter aux circonstances. Alors que son homologue de Fed Cup, Nicolas Escudé, a dû composer avec un véritable psychodrame initié par la sélectionnée mais non titularisée Aravane Rezaï le week-end dernier en Slovaquie, Forget s'est embarqué pour Vancouver avec une équipe légère, composée de seulement quatre mousquetaires, contre cinq habituellement. «Ce n'est pas une surprise. J'ai sélectionné Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils [pour les simples, ndlr], Julien Benneteau et Michaël Llodra [pour le double], car je pense que ce sont les mieux armés pour battre l'équipe du Canada, avec Raonic et Nestor.»
Forget fait preuve d'une certaine finesse psychologique à ne pas faire venir un joueur en sachant qu'il ne le fera pas entrer sur le t