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Contre l’OL, Nicosie veut jouer l’Apoel à gratter

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Lyon reçoit ce soir le club chypriote en match aller des 8es de finale de la Ligue des champions.
L'entraîneur de l'OL Rémi Garde, en conférence de presse le 13 février 2012 à Lyon, à la veille du match de Ligue des champions contre l'Apoel Nicosie. (© AFP Philippe Desmazes)
publié le 14 février 2012 à 0h00

A Michel Platini, l'Apoel Nicosie reconnaissant. Sans la réforme de la Ligue des champions initiée en 2009 par le président de l'UEFA pour en favoriser l'accès aux clubs des «petits pays», les Chypriotes n'auraient peut-être pas disputé cette saison la compétition majuscule du foot européen. Mais l'équipe qui symbolise le nationalisme grec appliqué au football, dans un pays coupé en deux depuis 1974, ne doit à personne sa qualification pour les 8es de finale (la première pour un club de l'île).

Si, en décembre, l’Olympique lyonnais a accueilli comme un cadeau de Noël le résultat du tirage au sort qui lui réservait cet adversaire, Jean-Michel Aulas serait inspiré de téléphoner à ses homologues du Zénith Saint-Pétersbourg, du FC Porto et du Shakhtar Donetsk, qui se sont cassé les dents contre les Chypriotes en phase de poule. Ils lui raconteront que l’Apoel (acronyme de club de football athlétique des Grecs de Nicosie), ses 12 millions d’euros de budget (10% de celui de l’OL), ses grognards portugais ou brésiliens au cuir tanné dans les championnats danois, grec, roumain et payés 19 000 euros par mois en moyenne, est un adversaire coriace.

Ils lui diront aussi que son président, Phivos Erotokritou, négociant en fusils de chasse, n'est pas du genre mécène à danseuses. Sa plus grosse folie sur le marché des transferts : 800 000 euros versés au FC Copenhague en 2010 pour l'attaquant brésilien Ailton. Que l'entraîneur serbe, Ivan Jovanovic, ne plaisante pas avec la discip