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Libération

La Volvo Ocean Race va déferler vers Auckland

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Voile . Les équipages abordent une étape piège de leur tour du monde, entre la Chine et la Nouvelle-Zélande.
publié le 18 février 2012 à 0h00

Le départ de la 4e étape de la Volvo Ocean Race risque d'être un passage délicat pour les six monocoques engagés dans cette course autour du monde par étapes et en équipage. Si la météo le permet, notamment à cause d'une menace cyclonique sur la mer de Chine, les engagés devraient prendre le départ dimanche de Sanya (Chine) pour Auckland (Nelle-Zélande), après avoir disputé la veille la traditionnelle régate portuaire. «Gagner à Auckland, c'est comme gagner la Coupe du monde de rugby en Nouvelle-Zélande», a prévenu Thomas Coville, chef de quart sur Groupama 4, le bateau français skippé par Franck Cammas.

Pour l'instant, si les organisateurs n'excluent pas de repousser le départ de quelques jours pour diminuer les risques (les prévisions décrivent des vents de 35 nœuds et une mer énorme, avec des creux de huit mètres), les six équipages s'apprêtent à filer vers le sud et à parcourir les 5 220 milles qui les séparent de l'arrivée prévue aux alentours du 8 mars. «On va a priori avoir du près dans de la mer et du vent très fort, ainsi que du portant, a indiqué Thomas Coville. C'est une étape piégeuse et d'une importance capitale, encore plus en termes psychologiques qu'en termes de résultat sportif.»

La course, partie d'Alicante (Espagne) le 5 novembre, est pour l'instant dominée par Team Telefónica, du skippeur espagnol Iker Martínez (élu marin de l'année 2011 par la fédération internationale), qui a remporté les