Ces gars-là ont faim. Deuxième du championnat, meilleure attaque, restant sur une série de sept victoires consécutives (toutes compétitions confondues) sans rien encaisser, avec un type nommé Olivier Giroud qui convertit en but tout ballon qui lui effleure le pied, le Montpellier Hérault Sporting Club s’en va défier, dimanche, le Paris Saint-Germain au parc des Princes avec un capital confiance évalué triple A dans les agences de notation footballistique. Deuxièmes à 1 point des Parisiens, mais avec 10 longueurs d’avance sur Lille et Lyon, 11 sur Marseille et consorts, les joueurs montpelliérains ne cherchent plus à ruser et à s’excuser d’être là où ils sont.
A l'énergie, au mental et avec une bonne dose de chance, ils ont fait le break. A l'évidence, une place en Ligue des champions se profile ; le titre de champion est à portée de crampons. Alors, ces types qui enchaînent les bons résultats se sont mis y croire. Et comme ils ont appris à parler dans le foot business, ils pensent aussi primes, transferts vers de grosses écuries, réévaluations de leur contrat, etc. Il n'y a plus que leur président, le gros «Loulou» Nicollin et son personnage de bad-beauf du foot français (mais c'est pour rire…) pour jouer les misérables. Quand toute l'équipe clame qu'elle ira dimanche à Paris «pour gagner», lui continue à dire que ce ne serait pas si mal de finir dans les huit premiers au classement final et rêve de gagner la Coupe de France (le MHSC est qualifié pour les quarts de f