Depuis quelques jours, le beau temps revient à Marseille. Pas une douceur émolliente. Non, un de ces redoux qui rend cette ville de bonne humeur, entreprenante, fait croire que le printemps est là, qu'il ne partira plus jamais. Ce soir, l'OM rencontre l'Inter de Milan en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Un duel qui doit permettre aux olympiens de vibrer aux beaux jours. Ce sera difficile, sans doute serré, mais jouable. Parce que l'OM va mieux et surtout l'Inter moins bien. Les deux clubs ont connu le même début de saison catastrophique, série de défaites et de matchs nuls, succession de schémas tactiques différents. Ensuite, ils ont progressivement redressé la tête et la courbe de leurs résultats.
Solidité. A l'OM, les signaux restent au vert. Le club a traversé sans accidents la Coupe d'Afrique des nations, moment redouté car il privait le club des frères Ayew, de Diawara et de Kaboré, pendant que Mbia, non qualifié pour la compétition, s'était blessé. Un bon mois plus tard, tout le monde est de retour sans que l'OM ait perdu un match. Les Phocéens sont même au pied du podium, après s'être enlisés salement en queue de classement.
Comment expliquer cette remontée spectaculaire ? L’équipe a retrouvé de la solidité après un début de saison extrêmement fébrile derrière. Au milieu, Alou Diarra va mieux, même s’il reste l’ombre du joueur impassable qu’il était sous les ordres de Laurent Blanc à Bordeaux. Un vrai mystère. Mais le regain se m